La Suisse a jusqu’à présent fait le choix de répartir dès leur arrivée les réfugiés à travers tout le pays. Un pays aux mœurs inconnues, une vie et des rues aux tentations infinies, le tout avec des moyens dérisoires qui poussent au délit. Le résultat, c’est la fracture sociale, le désarroi total et une perte d’image pour tous. Mieux vaudrait opter pour un centre d’accueil unique pour les réfugiés arrivant en Suisse. On pourrait même y adjoindre l’office fédéral en charge afin que proche du terrain, il gagne en efficacité.
Plutôt que d’attendre à ne rien faire durant la procédure, qui ne devrait pas dépasser l’année, les demandeurs d’asile pourraient apprendre une langue, un métier ou même exercer le leur. Ils repartiraient du centre avec de meilleurs atouts pour ici ou ailleurs.
Une personne dont la vie est réellement en danger, acceptera sans hésiter de troquer quelques mois de liberté pour la sécurité, pas celle qui ne vient que pour profiter du système et vivre en marge de la légalité. Le coût des infrastructures ainsi regroupées dépassera de fait, ceux aujourd’hui cachés et induits au travers des centaines de structures éparpillées. Mais les vrais réfugiés, notre société, et même nos deniers ont tout à y gagner.
8.11.2011
C’est pour cela que l’Etat continue à créer des centres éparpillés provisoires comme aux Cherpines par exemples où 214 réfugiés vont s’y installer dont 80 célibataires.
Selon M. Girod, en Suisse
7% sont des réfugiés en demande d’asile
97% des réfugiés économiques