La haie vivante

Les haies sont utiles comme coupe-vent pour les cultures. Composées d’espèces indigènes, elles abritent tout plein d’insectes utiles contre les ravageurs comme les coccinelles qui mangent les pucerons. Les oiseaux, les insectes et les mammifères, tous en profitent pour se nourrir des fleurs et des fruits et pour nicher.  A l’automne, leurs feuilles caduques viennent enrichir en compost naturel les plates-bandes.

Milieux réalisés, complémentaires et vitaux pour la faune

Arbres fruitiers, gazon fleuri

22 Espèces arbustives indigènes

Un incroyable garde-manger  qui permet aux insectes, aux oiseaux et aux mammifères de se nourrir tout au long de l’année.

La nouvelle haie vive

33 arbustes et de 13 espèces indigènes ont été plantés le long du chemin

  • aubépine (Crataegus monogyna)
  • argousier (Hippophae rhamnoïdes)
  • amélanchier (A. rotundifolia)
  • chèvrefeuille (Lonicera xylosteum)
  • cornouiller (Cornus mas)
  • églantier (Rosa canina)
  • groseiller (Ribes uva crispa)
  • nerprun (Rhamnus catharica)
  • prunelier (Prunus spinosa)
  • saules (salix caprea, s. purpurea)
  • viorne (Viburnum opulus)
  • houx (Ilex aquifolium)

Les anciennes haies vives

D’autres haies composées d’espèces indigènes se trouvent entre  les propriétés

Ces anciennes haies sont composées des espèces suivantes :

  • érable champêtre (Acer campestris)
  • érable plane (Acer platanoïdes)
  • buis (Buxus sempervirens)
  • cerisier sauvage (Prunus sp.)
  • cognassier du Japon (Chaenomeles japonica)
  • frêne (Fraxinus excelsior)
  • fusain (Evonymus europeus)
  • hamamelis (H. mollis)
  • noisetier (Corylus avelana)
  • sureau (Sambuscus nigra)
  • troène (Ligustrum vulgare)
  • if (Taxus baccata)
  • lierre (Hedera helix)
  • spirée (Spirea sp. var horticole)

Espèces exotiques  indésirables: hélas il y en a

Mes parents ont planté des thuyas tout le long de la propriété et leur arrachage coûte très cher. J’ai préféré consacrer mes finances à la plantation  de nouvelles haies composées d’espèces indigènes. Les haies de thuyas quant à elles ont été étoffées vers l’intérieur d’espèces indigènes.

Des bambous se sont invités dans certaines haies. Avec leurs racines traçantes et leur incroyable vitalité, c’est un combat constant qu’il faut mener pour les maîtriser car il est illusoire d’espérer s’en débarrasser. Exotiques, ils n’ont aucun intérêt pour la faune locale (si seulement j’avais un panda…)

Pour en savoir plus

Les pros

Les nouvelles haies vives ont  été plantées par Nicolas Varidel, arboriculteur qui s’y connait vraiment !

Si vous êtes propriétaire d’un jardin à Genève, profitez de l’action de plantation de haies d’espèces indigènes de l’association Pic-Vert

Les saules à tout faire

Ces saules sont les témoins de pratiques agricoles et culturelles très anciennes. Ces drôles de têtes ébouriffées doivent leur coupe à l’usage qu’on faisait des branches.  Elles étaient utilisées comme bois de chauffage et pour la vannerie (paniers, corbeilles, nasses…). Particulièrement souples, elles se laissent tresser aisément lorsqu’elles sont fraîches. Utilisés également pour délimiter les parcelles agricoles, ces saules offraient de l’ombre au bétails et des corridors de déplacements pour la faune sauvage. En vieillissant, leurs troncs deviennent creux et forment des abris bienvenus pour les cavernicoles (chouettes chevêche notamment mais aussi bien d’autres espèces).

Espèces plantées: salix capraea, salix vinimalis, salix purpurea et salix sepulchralis

Faune visée: chenilles ( Le Bois-veiné Notodonta ziczac, La Hausse-Queue blanche Clostera curtula), à terme, oiseaux cavernicoles (mésanges, grimpereau)

Fiche pratique Birdlife: https://www.birdlife.ch/sites/default/files/documents/fiches_pratiques/saulestetards.pdf

Pour en savoir plus

Le jardin naturel

Images au fil du temps