Moja Polska

Hier, la Pologne a perdu son Président, et tant d’autres partis eux aussi honorer la mémoire des leurs. Mon père a combattu pour que Varsovie reste libre, et c’est à lui que je pense le coeur immense de nostalgie. Et à ma mère cette autre combattante, partie le 10 avril 2009, pour un dernier voyage, elle qui les aimait tant et qui avait tant aimé mon père. Je partage aujourd’hui, la douleur et le chagrin qui accablent la Pologne. Les plaines de cette terre que je porte en moi seront  à jamais cernées de mélancolie. Ma mère aurait sans doute trouvé les mots justes, je ne peux qu’en offrir le souvenir.

« Pourrait-on retenir le reflet
d’un miroir
sur le dur visage
des lendemains lourds et secrets ?

Si dans le ciel
un vague mirage
un seul instant les trahissait.

Si dans l’air du soir
l’ombre mouvante touchait chacun de leur pas,
en redisant aux âmes errantes
tout ce qu’ils ne nous livrent pas?

Alors oui, dans le matin glacé,
on verrait les étoiles de givre
offrir l’écho perdu
traversé par les demains
tragiquement ivres.

O Seigneur,…

tu prendras d’un seul coup
l’agonie,
l’hostie,
l’hérésie, les amours qui meurent
un reflet ténu d’espoir.

S’enroulant autour du monde
les églises polonaises
attendent le jour du Seigneur,
en cachant sous couleur grise,
une grande foi
une grande peur ! »

11.4.2010

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