Les échanges commerciaux internationaux menacent directement la vie sauvage

C’est un fait connu, la surpêche, la déforestation entrainent une érosion spectaculaire de la biodiversité au niveau planétaire. Nos gouvernements n’en n’ont cure. Importer de la viande d’Amérique du sud, de l’huile de palme d’Indonésie ou de Malaisie, on ne compte plus le nombre de marchés que le conseiller fédéral PLR Schneider Amman a dans son viseur. Les impacts seraient dévastateurs tant pour la biodiversité et les populations indigènes des pays producteurs que pour nos propres produits agricoles qui répondent à des normes beaucoup plus strictes et respectueuses de l’environnement.

Alors que d’aucuns ne pensent qu’en termes de marché, de libre échange, de profit immédiat, d’autres se préoccupent du futur de notre planète. Ainsi une vaste étude a permis d’identifier les routes économiques ayant le plus grand impact sur la faune sauvage (voir vidéo).

Mais l’information doit devenir encore plus accessible et se trouver à l’endroit même où elle est directement utile, là où s’effectue l’acte d’achat. Un étiquetage des produits en fonction des risques qu’ils entraînent pour la biodiversité permettrait aux consommateurs de choisir en connaissance de cause des produits respectueux de la biodiversité dans leur vie quotidienne.

Si les gouvernements n’en veulent pas, reste que grandes chaines de distribution de notre pays pourraient procéder à l’étiquetage des produits sans attendre.

Les zones à protéger représentent au final qu’un faible effort demandé : Par exemple, 5% des aires marines les plus affectées par la consommation américaine concentrent  60% des habitats des espèces menacées. Alors qu’est-ce qu’on attend pour bien faire ?

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